“Il n’y a pas de sot métier”, dit-on. C’est cette maxime qui anime ces femmes et hommes qui squattent chaque jour les bords du fleuve Chari à la recherche de leur gain-pain.
La majeure partie de ces “khassali” qui signifie littéralement “laveur” en arabe tchadien, est d’une nationalité étrangère.
Selon ces expatriés, l’essentiel est qu’ils gagnent leur vie en exerçant cette activité. Zénabou, une expatriée nigérienne, veuve et mère de 2 enfants, le travail qu’elle fait lui permet d’assurer ses besoins, ceux de ses enfants et de payer son loyer.
“Par jour, je peux avoir 8000 à 10.000f voire même plus à l’approche des fêtes comme en ce moment.”, fait-elle savoir sourire.
Elle exhorte, en outre, les personnes qui hésitent à exercer ce genre d’activités à le faire sans hésitation. car, dit-elle, l’important c’est ce qu’elles leur donnent pour subvenir leurs besoins.