Circuler à N’Djaména sans les embouteillages, ce n’est pas connaître la ville. Quitter d’un point à un autre est un parcours du combattant pour les usagers de la route. Partout dans la ville, la circulation est dense. Ces embouteillages qui se créent chaque jour dans la Capitale deviennent un casse-tête chinois pour la population.
Les piétons, les engins à deux roues, les camions de transport en commun et des marchandises se disputent le passage. Car chacun est pressé d’arriver à sa destination à temps. Ces énormes embouteillages que l’on constate dans les rues et les grandes artères rendent la circulation très compliquée aux usagers.
Les causes de ces embouteillages monstres restent méconnues par les uns mais les autres, cela est dû à l’élargissement de la ville et il n’y a pas assez des routes pour rendre la circulation fluide. D’autres par contre pointent du doigt la police routière qui n’est pas correctement son travail et dans certains carrefours, cette police est invisible.
Et si elle est visible, il y a une certaine nonchalance. Cette police routière est accusée d’être à l’origine de ces embouteillages incessants à N’Djaména par nombre d’usagers de la route. Car selon eux, elle fait des contrôles en plein embouteillage au lieu de chercher à dégager la voie pour les usagers. procecomprendre qu’en pleine circulation, les agents qui sont censés rendre la circulation fluide passent leur temps à imposer des amendes à ceux qui ne restent pas les sens interdits.
Ces embouteillages ont des nombreuses conséquences. D’une part, certains travailleurs arrivent au boulot avec retard, car bloqués dans les embouteillages, et d’autre part, les voitures se frottent causant d’énormes disputes entre les usagers, ce qui parfois l’intervention des agents de la sécurité pour calmer les tensions. Même des accidents se produisent parfois bien qu’il y ait des embouteillages.