Un tour dans les marchés de N’Djaména nous a permis de faire un constat amer. Constat selon lequel, les viandes vendues dans les marchés de la capitale ne sont soumises à aucune règle d’hygiène. Dans les marchés de la ville, la viande, l’aliment prisé manque sérieusement des règles élémentaires d’hygiènes.
Elle est exposée à l’air libre, tel un festival, les mouches, la poussière et bien d’autres insectes dansent. Le pire, c’est que, les viandes en état de décomposition sont vendues en toute quiétude.
Malgré ce manque des règles élémentaires d’hygiène, la population fait comme si ce manque des règles d’hygiène n’a aucun risque de santé sur elle.
Pour une cliente rencontrée dans un marché, ce manque des règles les plus élémentaires d’hygiène, la responsabilité n’incombent pas aux bouchers. Selon elle, la Mairie dispose des services d’hygiène et d’assainissement alors c’est à elle d’imposer ces règles aux bouchers.
Une autre, quant à elle, dit que les responsabilités sont partagées. ” Si les clients élèvent la voix et réclament ne serait-ce qu’une petite partie de règles d’hygiènes, ces bouchers seront obligés de se soumettre. Comme nous les clientes même on s’en fout de ça, raison pour laquelle ça continue ainsi. Mais pour moi, les autorités communales doivent assumer leurs responsabilités en faisant appliquer les règles d’hygiène en ce qui concerne la vente de la viande dans les marchés”, renchérit-elle.
Les uns et les autres sont appelés à prendre leurs responsabilités pour bien conserver cet aliment consommé par beaucoup de Tchadiens. Comme on le dit ” la santé avant tout ” alors les mesures nécessaires doivent être prises pour prévenir la santé des consommateurs.