Du marché central en passant par ceux de Mil, de Dembé et les autres marchés de la capitale, le constat reste le même. Les prix des denrées alimentaires explosent et c’est le panier qui fait les frais.
Cette situation qui perdure depuis des années prend une autre ampleur cette année. Le riz de 50 kilos qui coûtait 22000 F coûte désormais 24000F, le carton de savon de 400g qui se vendait à 21000F se vend désormais à 23500F et celui de 200g autrefois vendu à 11500F coûte en ce moment 14000F. Le bidon d’huile de 20 litres qui coûtait 22000F coûte entre 24000-25000F désormais.
Les prix des céréales également grimpent de leurs côtés. Le sac de maïs vendu entre 16000-17000F en période de récoltes, est accessible à 22000F, le sorgho passe de 15000F à 18000F. Cette augmentation impacte sur le panier de la ménagère.
Pour Mme Dénéram, une ménagère venue faire des achats au marché central, cette situation complique gravement la vie dans les ménages. ” La cherté de vie n’est pas un phénomène nouveau à N’Djaména mais cette année elle semble être un peu grave. A chaque fois que je viens faire mes achats, les prix ne font qu’augmenter. “, se lamente-t-elle. Par ailleurs, elle indique que cette situation pose des soucis entre elle son mari.
Du côté des commerçants, l’augmentation des prix des denrées de première nécessité se justifie par le fait de la crise de la Covid-19 couplée à la guerre russo-ukrainienne et les fortes inondations de l’année dernière.