La question de recherche d’emploi qui devient un véritable problème pour tous les jeunes. De nos jours, nous constatons que les jeunes dames sollicitant l’emploi sont exposés à des sérieux problèmes notamment les harcèlements sexuels de la part des responsables et chefs des institutions.
Plusieurs témoignages recueillis de part et d’autres confirment effectivement que les filles en quête d’emploi sont à la proies des chefs d’institutions qui leur imposent de sortir avec elles en contrepartie du travail qu’elles sollicitent et ce, même pour les stages.
« Suite à un avis de recrutement, je suis allée déposer mes dossiers. Arrivée à l’entretien, le boss me dit sans détour qu’il est prêt à m’accorder ce travail et qu’en retour, je dois accepter ses avances. Au début, je n’avais pas cru car j’avais pris ça à la légère. Je croyais qu’on était en train de tester ma moralité, j’avais catégoriquement refusé. Et le boss me dit bonne chance ailleurs. » Nous confesse une jeune dame.
Comme elle, une autre affirme qu’elle a été aussi contrainte d’échanger son intimité pour obtenir de l’emploi. » J’ai fini par céder car je n’ai pas le choix. Je n’ai personne pour me soutenir et je traverse des situations difficiles. Je n’ai qu’un seul objectif, trouver de l’emploi par tous les moyens », dit-elle.
Selon plusieurs observateurs et témoins occulents, trouver honnêtement de l’emploi sur la base de la compétence est un fait minime pour les jeunes filles en particulier et les diplômés sans emploi en général. « Tout se fait par copinage, affinité ou par corruption. Pour les filles, il n’y a que leurs corps qui puissent servir de caution à l’emploi. C’est aussi triste que lamentable « , indique un diplômés en quête d’emploi.
Il faut préciser que cette pratique est connue de tous mais nul n’ose élever le ton pour la dénoncer. Les filles victimes sont entre le marteau et l’enclume; certaines acceptent d’échanger leurs corps contre l’emploi mais les autres, tenant à leur dignité, refusent et continuent par chômer.