La souffrance de la population tchadienne et plus particulièrement celle de la ville de N’Djaména s’empire de jour en jour. Les carburants, le gaz, la cherté de vie, les coupures d’eau et d’électricité et bien d’autres sont le lot quotidien des N’Djaménois. Ils font face à d’énormes difficultés.
Dans les stations-services les carburants manquent alors que le pays est producteur de l’or noir. Le gaz butane se raréfie et se vend par affinité. La population a du mal à avoir cette denrée et l’État a interdit le charbon et le bois de chauffe. Même s’ils sont accessibles dans certains coins le prix et la quantité donnent du vertige.
La cherté de vie, le plus grand dilemme de tous les Tchadiens est juste à côté et le citoyen lambda ne peut que l’observer et espérer un miracle divin pour un éventuel changement.
Au marché, les denrées alimentaires ne cessent d’exploser du jour au lendemain. Le panier de la ménagère flotte chaque jour. Car, les prix des denrées de premières nécessités ne font que grimper.
“L’eau c’est la vie.”, le slogan de la fameuse Société Tchadienne des Eaux, mais cette société est en contradiction du slogan qu’elle a elle-même choisi car la population meurt de soif. L’eau des robinets ne coule que par intermittence dans la plupart des quartiers à part les quartiers résidentiels. Certains quartiers de la ville ne sont alimentés que très tard la nuit.
La Société Nationale d’Électricité avec ses incessantes coupures rend la vie quasi-impossible aux N’Djaménois surtout en cette période d’extrême canicule. Comme l’eau, électricité est une denrée rare dans la ville. Du jour comme de nuit certains ménages passent des jours sans électricité. Cette situation ralentit les activités et plonge les citoyens dans une extrême précarité.
Le climat social au Tchad est dans une mauvaise passe et le c’est le citoyen lambda qui paye les frais. Malgré ces difficultés, le gouvernement se mue dans son silence que le Tchadien ne comprend pas. Aucune mesure n’est prise pour soulager le calvaire que la population vie.