C’est en substance la déclaration du groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) ce midi au siège du parti Les Patriotes. C’est un fiasco dans la mesure où seulement moins de 1% de la population a voté, informe Avocksouma Djona. Et ce, en dépit de la mobilisation de plus de 200 partis politiques appelant à voter, malgré les intimidations des membres du GCAP par le gouvernement. Lequel groupe appelait au boycott du scrutin.
Ces votants du 17 décembre, selon Avokcsouma sont “quelques compatriotes égarés et des forces de défense et de sécurité qu’on a menacés et contraints de voter”.
Puisque boycotté, “ce référendum de la honte, dangereux et trompeur” ne peut consacrer une constitution. Ce boycott est aussi un message adressé au gouvernement par un peuple qu’il croyait jusque-là “inconscient” et manipulable. “Vous avez défendu les principes de transparence, d’équité et de représentation authentique de la volonté du peuple”, lance Pr Avocksouma Djona. Ce dernier exige que la volonté populaire soit respectée pour réparer “un désastre politique”. Ainsi, le président de transition est invité à “reconsidérer l’offre de dialogue politique du GCAP et convoquer en urgence un dialogue politique à minima”. Ce dialogue est gage d’une sortie de crise politique “honorable et intégrateur”.